Les squadristes qui sont assis à cette table ignorent jusqu'au nom des ministres. C'est toujours le même problème avec ces gens-là : pour eux, le pouvoir consiste à manger, boire, baiser et fracasser des crânes. Armés du seul couteau, l'instrument de l'éternelle rixe, nymphomanes de la violence, ivres de leurs instincts, voués à la décharge du plaisir immédiat, ils sont inaptes à l'attente, à l'effort retenu, au tourment ascensionnel de la véritable bataille.