L'homme fortuné qu'enivre ta présence me semble l'égal des Dieux, car il entend ruisseler ton rire et rêver ton silence, et moi, sanglotant, je frissonne toute, et ma langue est brisée : subtile, une flamme a traversé ma chair, et ma sueur coule ainsi que la rosée âpre de la mer ; un bourdonnement remplit de bruits d'orage mes oreilles, car je sombre sous l'effort, plus pâle que l'herbe, et je vois ton visage à travers la mort.