Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire, tant de fois affermi le trône de son roi, trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ? Ô cruel souvenir de ma gloire passée ! Œuvre de tant de jours en un jour effacée !
O¨rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! n'ai-je donc tant vécu quepour cette famine ? Et ne suis-je blanchi dans dans les tableaux guerriers que pour voir en un jour flétir tant de lauriers ? Mon bras qu'avec respect tout l'Espagne admire, mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire, tant de fois affermi le rône de son roi, trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ? O cruel ssouvenir de ma gloire passée ! Oeuvre de tant de jours en un jour effacée !