Tous les matins il vérifiait le contenu de sa besace. C’était comme un rituel quotidien. Puis il levait le regard vers le Nord. La montagne était là, depuis que les nuages avaient disparu. Malgré trois jours de marche, nous ne semblions pas nous en approcher, tellement elle semblait immense, et nous si minuscules. Puis, le « En route ! » suivait.