Steven Erikson
- Les jardins de la Lune
Il y a une araignée dans ce coin-ci et dans le noir ses trois yeux sur la pointe de ses huit pattes parcourent mon échine, reflet et parodie de mes propres pas. Il y a une araignée qui sait tout de moi, sa toile tisse mon histoire. Quelque part en ce lieu étrange une araignée guette ma fuite éperdue...
Léon Tolstoï
- Tolstoï - Guerre et paix
Il faut se mettre à la place de chacun : tout comprendre, c'est tout pardonner. Tu avoueras qu'il est bien dur pour elle, dans l'état où elle se trouve, de se séparer de son mari et de rester seule à la campagne... oui, c'est très dur d'être obligée de rompre ainsi avec ses habitudes passées.
Jean Giono
- Colline
Vous savez ce que c'est, un grenier ? C'est plein de choses qui sont comme mortes : d'anciennes armoires toutes cassées, de mauvais souliers, des corsages qui ont fait leur temps ; enfin, des choses qu'on a mises là pour les laisser mourir toutes seules. Quand on les revoit, elles ont l'air de vous le reprocher ; c'est toujours un peu triste.
Eloïse Becht
- Libres !
Aujourd'hui, je n'ai pas honte de le dire : je m'aime. Enfin pas tous les jours, parfois, j'évite encore les miroirs. Car figurez-vous que c'est culpabilisant de s'aimer, je me sens encore parfois mal à l'aise avec cette idée. Faites-en l'expérience, vous verrez que ce n'est pas si plaisant que ça. Au début on se sent profondément ridicule, voire illégitime et prétentieuse. Et puis cela finit par s'installer doucement, progressivement, comme une douce chaleur.
Fiodor Dostoïevski
- Amour
Aimez chaque feuille, chaque rayon de Dieu. Aimez les animaux, les plantes, aimez toute chose. En aimant toute chose, vous pénétrez le mystère divin qu'elle recèle et, l'ayant pénétré une fois, vous progresserez sans vous lasser dans sa connaissance, toujours plus chaque jour ; et vous finirez par aimer le monde d'un amour global, universel.
Malcom X
- La educación
La educación es el pasaporte para el futuro, el mañana pertenece a aquellos que se preparan para él en el día de hoy. Oséase, el hábito del estudio es el más demandado en cuánto a éxito.
Robin Hobb
- Les aventuriers de la mer
La fatalité fond sur nous. Le temps s'étire, les jours se suivent pesamment, en nous berçant de l'illusion que le désastre redouté va être différé. Puis, brusquement, les jours sombres que nous avons tous prédits sont sur nous, et l'heure est passée où nous aurions pu éviter le sort funeste. Jusqu'à quel âge faut-il vivre pour tirer des leçons de ses expériences ?
Étienne de la Boétie
- De la servitude volontaire
Celui qui vous maîtrise tant n'a que deux yeux, n'a que deux mains, n'a qu'un corps, et n'a autre chose que ce qu'a le moindre homme du grand et infini nombre de nos villes, sinon que l'avantage que vous lui faites pour vous détruire. D'où a-t-il pris tant d'yeux, dont il vous épie, si vous ne les lui baillez ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s'il ne les prend de vous ? Les pieds dont il foule vos cités, d'où les a-t-il, s'ils ne sont des vôtres ?
Karl Marx
- Manuscrit de 1844
Or, en quoi consiste la dépossession du travail ? D'abord, dans le fait que le travail est extérieur à l'ouvrier, c'est-à-dire qu'il n'appartient pas à son être ; que, dans son travail, l'ouvrier ne s'affirme pas, mais se nie ; qu'il ne s'y sent pas satisfait, mais malheureux ; qu'il n'y déploie pas une libre énergie physique et intellectuelle, mais mortifie son corps et ruine son esprit.
Michel Audiard
- Les Tontons flingueurs
Dis donc, t'essaierais pas de nous faire porter le chapeau, des fois ? Faut le dire tout de suite, hein. Il faut dire : Monsieur Raoul vous avez buté Henri, vous avez buté les deux autres mecs ; vous avez peut-être aussi buté le Mexicain, puis aussi l'archiduc d'Autriche !
Diderot
- Supplément au voyage de Bougainville - L'entretien de l'aumônier et d'Orou
Je ne sais ce que c'est que la chose que tu appelles état ; mais ton premier devoir est d'être homme et d'être reconnaissant. Je ne te propose pas de porter dans ton pays les moeurs d'Orou, mais Orou, ton hôte et ton ami, te supplie de te prêter aux moeurs d'Otaïti.
JK Rowling
- Harry Potter et les Reliques de la Mort
Allongé à plat ventre, le visage contre le tapis poussiéreux où il avait autrefois cru apprendre les secrets de la victoire, Harry avait finalement compris qu'il n'était pas censé survivre. Sa tâche consistait à marcher calmement vers les bras accueillants de la mort. Au long du chemin, il devait détruire les derniers liens qui rattachaient Voldemort à la vie.
Yang Wen-li
- Les héros de la galaxies - départ
Les humains buvaient de l'alcool il y a cinq mille ans, et nous en buvons encore aujourd'hui. L'alcool est l'ami de l'humanité. Puis-je abandonner un ami ?
Filipe
- Shikamaru
Les femmes sont des plaies ... Capricieuses, Égoïstes, Râleuses ... Elles sont froides, sèches, calculatrices et en même temps extraordinairement mièvres et collantes. On ne sait jamais si elles s'entendent bien ou mal entre elles ... En plus, elles croient pouvoir manipuler tous les hommes ... En tout cas, c'est toujours un tas d'ennuis les femmes ...
Filipe
- Le discours de Gaara (4/4)
Nos ennemis menacent cet ami qui m'a autrefois sauvé ! S'ils arrivent à le capturer... Si nous les laissons le capturer, alors ce monde sera perdu ! Je veux protéger mon ami... Je veux protéger tout le monde ! Mais je suis trop jeune pour le faire tout seul... Alors je demande à tout le monde de me prêter sa force ! Alors tous ceux qui sont avec moi, allons-y !
Filipe
- Le discours de Gaara (3/4)
Il est passé par les mêmes souffrances que moi, mais malgré ça, il ne porte en lui aucun sentiment de haine ! La haine n'a pas sa place parmi nous ! Car nous avons tous souffert des agissements de l'Akatsuki ! Aujourd'hui je ne vois ni Suna, ni Kumo, ni Konoha, ni Kiri, ni Iwa ... Tout ce que je vois, se sont des shinobis ! Et si quelqu'un a encore une quelconque rancune envers Suna, qu'il attende la fin de cette guerre ! Je le laisserai volontiers prendre ma tête !
Filipe
- Le discours de Gaara (2/4)
Et j'ai appris à haïr ce monde de toutes mes forces, j'ai cherché à le détruire de mes propres mains, ce que l'Akatsuki cherche exactement à faire aujourd'hui. Mais ... Un certain ninja de Konoha ... A eu le cran de m'arrêter ! J'étais son ennemi, mais ça ne l'a pas empêché de pleurer pour moi ! Je l'ai blessé mais il a continué à m'appeler son ami ! Il m'a sauvé ! Moi, son ennemi ! Moi qui comme lui, étais un Jinchuuriki !
Filipe
- Le discours de Gaara (1/4)
Trois guerres shinobi... Trois longues guerres que nous combattons pour les propres intérêts de nos villages et pays respectifs... Nous n'avons jamais cessé de nous haïr... Cette haine a toujours été avide de pouvoir, et cette course au pouvoir a donné naissance à une personne comme moi. J'étais un Jinchuuriki, la personnification de cette haine et de cette soif de pouvoir !
Balzac
- Illusions perdues
Elle prodiguait démesurément des superlatifs qui chargeaient sa conversation où les moindres choses prenaient des proportions gigantesques. Dès cette époque elle commençait à tout typiser, individualiser, synthétiser, dramatiser, supérioriser, analyser, poétiser, prosaïser, colossifier, angéliser, néologiser et tragiquer ; car il faut violer pour un moment la langue, afin de peindre des travers nouveaux que partagent quelques femmes. Son esprit s'enflammait d'ailleurs comme son langage.